• Alternative et Rosa Luxemburg s’y investissent.

    Au Niger, la participation politique des jeunes est une problématique qui est au cœur des préoccupations des analystes, des chercheurs, des acteurs de la société civile , de certains partenaires au développement et rarement une préoccupation des politiques. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la configuration de toutes les instances des partis politiques, il serait difficile de voir un jeune occuper un poste acceptable. Pire, quand on regarde au niveau des instances locales ou nationales, la situation est encore dramatique. Cette situation doit changer pour permettre à la jeunesse de faire sa promotion avant qu’elle ne se transforme en une véritable révolution. De nos jours, les jeunes même prennent conscience en se rendant compte qu’ils sont utilisés comme a-t-on coutume de le dire comme du «  bétail électoral ». Ces jeunes pour la plus part animent les sièges des partis à l’approche ou lors des élections et reçoivent en contre partie quelques grammes de thé, des tee- shirt ou autres gadgets. Tout ça pour donner leurs voix aux politiciens. Après, ils sont oubliés, exclus des instances décisionnelles.

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  • Otage de l’état d’urgence !

    Depuis le début du processus de la démocratisation dans les années 1990 et celui de la communalisation intégrale en République du Niger amorcé dans les années 2004 impliquant la démocratie à la base, les jeunes ont été exclus des instances décisionnelles. En effet, hormis la participation passive aux élections c’est-à-dire pour élire les autres et non pour se faire élire, les jeunes de la région de Diffa restent absents de la sphère politique. A titre indicatif on peut retenir que la commune urbaine de Diffa compte treize conseillers élus dont trois femmes. Parmi ces treize conseillers l’on note la présence d’une seule conseillère jeune présente à la faveur du quota attribué par la loi sur le quota. En ce qui concerne les parlementaires au titre de la région qui sont au nombre de six, le plus jeune d’entre eux a plus de 40 ans. Ce constat est assez édifiant en ce qui concerne la faible participation politique des jeunes dans la région de Diffa.

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